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Les infos obligatoires pour une autorisation de prélèvement
La formule est plutôt claire : « autorisation de prélèvement ». C’est un papier par lequel j’autorise mon créancier à prendre de l’argent sur mon compte. Utile pour payer mes factures mensuelles d’eau, d’électricité, de gaz… qui ont tendance à gagner ou perdre quelques euros chaque mois. Attention : si j’oublie une information, ma banque ne devrait pas autoriser le prélèvement !
Il me faudra obligatoirement donner ou préciser :
- Mes coordonnées précises, ainsi que les coordonnées de mon créancier,
- Le RIB de mon compte bancaire,
- Le jour du prélèvement.
Une petite signature en bas et le tour est joué ! Mon créancier garde une partie de l’autorisation de prélèvement, et j’envoie l’autre à mon établissement bancaire. Je suis censé recevoir une facture du bénéficiaire de mon autorisation avant chaque prélèvement.
Pour un prélèvement ponctuel aussi : l’autorisation est nécessaire
Si je suis une entreprise qui facture un service ou un achat ponctuel à un client, et que je n’aime pas donner mes coordonnées à tout le monde, je lui propose de prélever la somme nécessaire. Pour cela, j’envoie un titre interbancaire de paiement (TIP) à mon client qui le date et le signe. Ce papier me donne l’autorisation de prélever la somme convenue sur son compte. Un TIP n’est valable qu’une fois.
Autoriser un prélèvement, d’accord. Mais gare aux abus !
L’autorisation de prélèvement n’est pas pour autant une garantie contre les arnaqueurs ! Une fois que j’ai reçu la facture de mon créancier, il faut absolument que j’aille vérifier que la somme facturée est égale à la somme qui sera prélevée. Et au centime d’euro près !
Car s’il faut contester le prélèvement, je dois le signaler immédiatement à ma banque. Après, je peux essayer de récupérer les sommes prélevées à tort mais ce n’est pas toujours très simple ! Ma banque peut en effet remettre les sommes sur mon compte, et prendre une commission sur l’opposition au prélèvement.